En bref
Des chercheurs ont créé des « patchs cardiaques » à partir de cellules souches, améliorant la fonction cardiaque chez les macaques atteints d’insuffisance cardiaque. Implantés avec succès sans effets secondaires graves, ces patchs promettent de nouvelles thérapies régénératives, avec des premiers résultats cliniques positifs chez l’humain.
Introduction
Les maladies cardiaques demeurent une cause majeure de mortalité dans le monde. Une étude récente publiée dans Natureexplore une approche innovante pour réparer les cœurs endommagés en utilisant des greffes de muscle cardiaque bio-ingénieré.
L’innovation des greffes de muscle cardiaque bio-ingénieré
Les chercheurs ont développé des greffes de muscle cardiaque, appelées Engineered Heart Muscle (EHM), à partir de cellules souches pluripotentes induites. Ces greffes sont conçues pour être placées sur la surface épicardique du cœur, avec l’objectif de restaurer la fonction cardiaque après une lésion.
Des résultats prometteurs chez les primates non humains
Dans des études précliniques menées sur des primates non humains, l’implantation des greffes EHM a montré une amélioration significative de la fonction cardiaque. Les greffes se sont intégrées au tissu cardiaque existant, contribuant à la contraction et à la synchronisation du battement cardiaque.
Vers des applications cliniques humaines
Ces résultats ouvrent la voie à des essais cliniques chez l’homme, offrant un espoir pour les patients souffrant d’insuffisance cardiaque. Cependant, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour évaluer la sécurité, l’efficacité et la durabilité de cette approche chez l’homme.
Conclusion
L’utilisation de greffes de muscle cardiaque bio-ingénieré représente une avancée significative dans le domaine de la médecine régénérative. Cette approche pourrait transformer le traitement des maladies cardiaques, offrant une nouvelle option thérapeutique pour réparer les cœurs endommagés.
Source
Jebran, AF., Seidler, T., Tiburcy, M. et al. Engineered heart muscle allografts for heart repair in primates and humans. Nature (2025). https://doi.org/10.1038/s41586-024-08463-0