Huiles d’olive contaminées : ce que révèle l’enquête de 60 Millions de consommateurs

Dessin au fusain représentant une bouteille d’huile d’olive entourée de particules symbolisant des contaminants tels que les plastifiants et les hydrocarbures, selon l’enquête de 60 Millions de consommateurs

En bref

Une enquête de 60 Millions de consommateurs a révélé la présence de plastifiants et d’hydrocarbures dans 22 huiles d’olive vierge extra, y compris des produits bio. 


L’huile d’olive, un allié santé menacé

L’huile d’olive est souvent considérée comme un pilier de la cuisine méditerranéenne et un allié pour la santé cardiovasculaire. Cependant, une récente enquête de 60 Millions de consommateurs remet en question cette image en révélant la présence de contaminants dans plusieurs marques d’huile d’olive. 


Des contaminants dans des huiles d’olive

L’enquête a analysé 22 huiles d’olive vierge extra, bio et conventionnelles, vendues en supermarché. Les résultats sont préoccupants : toutes contiennent des plastifiants et des hydrocarbures. 

Plastifiants : des substances interdites

Les phtalates, des plastifiants interdits dans l’alimentaire, ont été retrouvés dans toutes les huiles testées. Ces substances peuvent migrer dans l’huile lors du stockage ou du transport, notamment à partir de cuves ou de tuyaux en plastique. Les phtalates sont connus pour leurs effets perturbateurs endocriniens. 

Hydrocarbures : des dérivés du pétrole

Des hydrocarbures saturés (MOSH) et aromatiques (MOAH), dérivés du pétrole, ont également été détectés. Les MOSH peuvent s’accumuler dans le foie, tandis que les MOAH sont potentiellement cancérogènes. Certaines huiles, comme celle de la marque Eco+, contiennent des niveaux de MOAH cinq fois supérieurs à la limite recommandée par l’Union européenne . 

Qualité gustative : des défauts sensoriels

Outre la contamination chimique, l’enquête a révélé des défauts gustatifs dans plusieurs huiles, incompatibles avec l’appellation “vierge extra”. Des goûts rances ou moisis ont été détectés, notamment dans les huiles Émile Noël, Cauvin, Tramier et Lesieur . 


Ce que nous pouvons faire pour notre santé

Face à ces constats, il est essentiel d’adopter des comportements visant à réduire notre exposition aux contaminants : 

  1. Privilégier les huiles d’olive de qualité : Opter pour des huiles issues de producteurs locaux ou bénéficiant d’une Appellation d’Origine Protégée (AOP). 
  2. Lire attentivement les étiquettes : Vérifier l’origine des olives et les méthodes de production.
  3. Diversifier les sources de matières grasses : Alterner l’huile d’olive avec d’autres huiles de qualité, comme l’huile de colza ou de noix.
  4. Consommer avec modération : Limiter la consommation d’huile d’olive potentiellement contaminée en attendant des garanties sur sa qualité.

Vers une consommation éclairée

Cette enquête souligne l’importance de rester vigilant quant à la qualité des produits que nous consommons, même ceux réputés sains. En s’informant et en faisant des choix éclairés, nous pouvons préserver notre santé et celle de nos proches.


Source

60 Millions de consommateurs. (2025). Huile d’olive : 22 marques testées, des contaminants trouvés, laquelle choisir ?https://www.60millions-mag.com/2025/04/24/huile-d-olive-22-marques-testees-des-contaminants-trouves-laquelle-choisir-24355

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